Franz Bardon naquit le 1er décembre 1909 à Katherein près d'Opava en Tchécoslovaquie et mourut le 10 juillet 1958 à Brno, son père s'appelait Victor Bardon et sa mère Hewika, née Hédrodkova.
Il fût l'ainé de douze frères et sœurs mais la plupart moururent dans leur enfance. Quatre sœurs seulement : Stéphanie - Anna - Marie - Béatrice, parvinrent à l'âge adulte. Après son école primaire, Franz Bardon fit un apprentissage en tant que serrurier-réparateur de machines. A l'âge de 14 ans s'opéra en lui, une transmutation de son être. Les transmutations de son caractère et celles de son écriture étonnèrent tous ses instituteurs. Il manifesta ensuite des capacités de voyance et devint par la suite, grâce à ses dons et aux nombreuses conférences publiques sur les capacités latentes de l'être humains, sur les forces naturelles, les forces supérieures, le magnétisme etc... un personnage public connu sous le nom de "Frabato".
Il fit ces démonstrations sous couvert de prestidigitation afin d'attirer le public sur la Science Magique. Il rendit, par ailleurs, visite à Vienne à Alexandra David Neel et écrivit plusieurs nouvelles dans les journaux sous le pseudonyme "Arion". Son nom de scène "FRABATO" provient de l'union des abréviations suivantes : Franz (Fra) - Baron (Ba) - Troppau (nom de sa ville natale en allemand - T) - Opava (en Tchèque - O). Il fit également des études de médecine à Munich à partir de 1941, mais ses diplômes n'étaient pas reconnus en Tchécoslovaquie à cette époque. Il guérissait les pauvres diables déclaré perdu par la médecine officielle. De tous les coins d'Europe on venait a lui pour lui demander secours.
Après la seconde guerre, il passa un peu de temps à Troppau où le manque de médecin se faisait sentir; il travaillait en tant que Directeur de l'hôpital "Les Chevaliers" et soignait également les malades. Il s'est également marié. Sa femme nous a quitté en janvier de l'année 1998. Elle s'appelait "Marie". Il eut également deux enfants, un garçon "Lumir" et une fille "Marie". Son fils "Lumir" en collaboration avec le disciple de Franz Bardon : "Dr. M.K." ont écrit un livre "Souvenirs de Franz Bardon" Édition D. Rüggeberg qui décrit le mode de vie de Franz Bardon et comprend des notes sur l'Hermétisme.
Franz Bardon n'habitait pas avec sa famille, il avait une maison à Troppau, il y vécu jusqu'à la fin de sa vie. Il exerçais en tant que graphologue auprès des Tribunaux, ainsi que médecin-naturopathe. Il avait proposé à sa femme de venir habiter avec lui à Troppau , mais celle-ci refusa car elle ne voulait pas abandonner à Gillschwitz l'exploitation agricole ainsi que sa mère. Il allait voir sa famille régulièrement, deux fois par semaine, le mercredi soir et le dimanche, dès le déjeuner. Ces jours là, il donnait congé à son aide-ménagère pour que celle-ci pût rendre visite à son tour à ses parents à Penkovic. En été, il faisait souvent des excursions avec sa famille dans les alentours, quelquefois même des voyages plus éloignés comme, par exemple, à Gräfenberg, Jesenik (dans le massif Gesenk) et à d'autres endroits. Il rendait visite également, fréquemment, à ses amis, en Bohème, à Mähren et en Slovaquie et il en guérissait quelques-uns. Parmi eux, se trouvaient des personnalités de la vie artistique et politique, des compositeurs de musique, l'épouse d'un ministre ...
Bardon avait auprès de lui (à Prague) un petit groupe de disciples, qu'il instruisait; ils ont dessiné les cartes de Tarot présente dans les livres de Franz Bardon. Franz Bardon avait également une secrétaire (à Prague) "Oti Votavova" qui s'est occupé de prendre les notes de ses livres et était également son disciple. Il souffrait d'un excédent de poids et de calculs biliaires ainsi que d'une désagrégation du Pancréas, maladie dont il mourut en souffrant les pires douleurs De plus il subissait une insuffisance thyroïdiennes dont les symptômes étaient la nonchalance, la fatigue, la somnolence, l'indécision, et le manque de concentration. Quelle volonté devait il avoir pour faire tout ce qu'il a fait! Pour calmer tous ses maux, il prenait les médicaments habituels, vendus en pharmacie, car il n'avait pas le droit d'utiliser les siens. Il était toujours dynamique et de bonne humeur, dormait peu, ne perdait jamais son temps à faire des choses futiles. Il y a énormément de chose à dire sur ce Grand Être, sur son ascèse, son bureau, etc...