Signe des Poissons

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Posté le 01/05/2018 06:38:31
Les Poissons, douzième signe du zodiaque, est en analogie avec la Maison XII du thème, une Maison d’épreuves et d’enfermement, dont la santé et tout ce qui s’y rattache, que ce soit les malades, les lieux où l’on soigne et bien sûr les soignants, de l’aide-soignant au professeur, en passant par l’infirmière et tous ceux qui aident au rétablissement des soignés.

L’histoire de la médecine, comme celle de l’astrologie, se perd dans la nuit des temps car toutes les sociétés humaines ont eu recours à des croyances médicales relevant des mythes ou de la superstition pour expliquer la naissance, la mort et la maladie. Ainsi, au cours de l’Histoire, la maladie a été attribuée à la sorcellerie, aux démons, aux influences astrales contraires, à la volonté des dieux, ainsi qu’à d’autres croyances païennes.

Le sanctuaire d’Epidaure était le haut-lieu de la médecine grecque. Pendant l’Antiquité les pèlerins accouraient de toute la Grèce se faire soigner dans le sanctuaire d’Asclépios, le dieu guérisseur. Ici on trouvait des médecins très réputés.

Les premières traces écrites en rapport avec la médecine remontent au Code de Hammurabi au XVIIIe siècle avant Jésus-Christ. C’était un code réglementant l’activité du médecin notamment ses honoraires et les risques qu’il encourait en cas de faute professionnelle.

La constitution d’une bibliothèque médicale à Assurbanipal au VIIe siècle avant Jésus-Christ marque le début de la formation médicale. En la dissociant de la magie, les savants de l’Antiquité grecque furent les fondateurs de la médecine occidentale. Les précurseurs ont été Pythagore, Thalès de Milet, Empédocle d’Agrigente et Démocrite qui, bien que plus connus aujourd’hui pour leurs écrits mathématiques ou philosophiques, exercèrent la profession de médecin.

Le premier savant grec connu pour ses travaux en médecine est probablement Hippocrate (Ve siècle avant Jésus-Christ). Il est d’ailleurs reconnu comme l’auteur du serment qui porte son nom et son œuvre fut au programme des études de médecine jusqu’au XVIIIe siècle.

En 320 avant Jésus-Christ l’école d’Alexandrie produit des enseignements considérables sur l’anatomie humaine. Malheureusement ces enseignements furent ignorés pendant des siècles par les médecins qui préféraient se baser sur les extrapolations de dissections d’animaux d’Aristote.

Les Grecs transmirent leur art dans l’empire romain. Au IIe siècle, Galien rédige des manuscrits qui feront autorité jusqu’à la Renaissance. Il y reprend la théorie des Quatre éléments (Feu, Terre, Air, Eau) décrite par Hippocrate, la systématisant avec des organes producteurs.

Le sanctuaire d’Epidaure est celui d’Asclépios, l’Esculape romain, dieu de la Médecine dont le symbole est le serpent, qu’on retrouve toujours aujourd’hui sur le caducée des médecins, et très proche du graphisme de Mercure, le Maître de la Vierge, autre signe propre aux soignants.

Asclépios pouvait guérir les malades et même ressusciter les morts, ce qui ne plaisait pas vraiment à Zeus, le Jupiter romain. Son culte à Epidaure date du VIe siècle avant Jésus-Christ environ mais ne prit réellement de l’importance qu’au IVe siècle avant Jésus-Christ, date à laquelle il se répandit en Grèce. Les malades arrivaient par le nord, au niveau des Propylées et passaient par la Voie sacrée. Après des rites de purification, ils passaient la nuit dans le portique que l’on peut voir encore aujourd’hui. On disait qu’Asclépios leur apparaissait en rêve et leur indiquait le traitement à suivre. Cependant, ce n’était pas gratuit. Tout était géré par des prêtres du sanctuaire.

Dans la mythologie grecque, Asclépios est un héros thessalien puis, à l’époque classique, le dieu de la médecine. Il était le fils d’Apollon, le dieu solaire, ce qui ne l’empêcha pas de mourir foudroyé par Zeus pour avoir ressuscité les morts, avant d’être placé dans le ciel sous la forme de la constellation du Serpentaire.

L’attribut principal d’Asclépios est un bâton autour duquel s’enroule un serpent, symbole de la médecine. Son principal lieu de culte était situé à Epidaure où il guérissait les pèlerins par incubation. Il est invoqué dans le serment d’Hippocrate aux côtés de son père Apollon et ses filles principales Hygie dont le nom a donné le mot « hygiène », et Panacée. On lui connaît une épouse, Epione, et d’autres filles : Acéso, Méditrine, Eglée et Iaso, la Guérison. Il eut aussi trois fils : Machaon, Podalire et Télesphore. Ceux-ci combattirent à Troie et soignèrent même les blessés. Asclépios est l’ancêtre mythique des Asclépiades, une dynastie de médecins dont Hippocrate est le plus illustre membre.

Les légendes relatives à la naissance d’Asclépios sont assez confuses. Cependant, dans la version principale, il est le fils d’Apollon et de Coronis. Alors qu’elle est enceinte du dieu, elle le trompe avec le mortel Ischys. Apollon, maître de la divination, perçoit la vérité qui lui est également rapportée par une corneille. Le dieu envoie alors sa sœur Artémis, la Lune, pourfendre de ses flèches l’infidèle. Pourtant, pris de pitié pour l’enfant à naître, Apollon arrache le bébé du ventre de sa mère qui se consume sur un bûcher. Il porte l’enfant chez le centaure Chiron qui l’élèvera et lui enseignera l’art de la guérison.

Chiron était un centaure estropié qui secourut Zeus en difficulté dans sa guerre avec les Centaures. Pour le remercier, le dieu donna à Chiron l’art de guérir, mais en lui précisant qu’il ne pourra se guérir lui-même. Chiron sera aussi celui qui instruisit bon nombre de dieux et demi-dieux.

Quant au serpent qui fut consacré à Asclépios, c’était, disait-on, parce qu’il s’était réincarné sous la forme de cet animal. D’ailleurs, lorsque son culte fut transporté à Rome, ou il devint Esculape, il arriva d’Epidaure sous l’aspect d’un serpent qui, selon certains, avait nagé jusqu’à la côte et avait choisi sa propre demeure et c’est pourquoi il fut placé par son père Apollon dans le firmament et devint la constellation du Serpentaire.

Pour l’astrologue, trois signes sont liés à la santé, la maladie, les soins et les soignants, ce sont les Poissons, signe de Neptune, pour leur empathie, leur dévouement et leur intuition, la Vierge, signe de Mercure, pour son sens du service, son goût du détail, de la précision, de la recherche et le Sagittaire qui évoque les professeurs en médecine, ceux qui enseignent et transmettent le savoir. On peut y ajouter un quatrième signe : le Scorpion, signe de Mars, signe où l’on rencontre bon nombre de chirurgiens, Mars symbolisant leur scalpel.

Source: Dictionnaire de la Mythologie – Michael Grant et John Hazel – Chez Marabout
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Posté le 27/04/2024 04:44:27
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